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Last Living Souls

Last Living Souls
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24 février 2006

Le canal blog c'est bien sympa, mais par contre

Le canal blog c'est bien sympa, mais par contre la communauté est inerte !

J'ai jamais vu ça !

Pas un seul comm... en plus d'une semaine...

Dans ces conditions préfère encore le 20 six...

ciaoooooo

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21 février 2006

Addicted to...

Arcade Fire

pochette_album  The Power out ...   

http://stream.qtv.apple.com/qtv/toolshed/merge/arcade_100.mov 

arfff j’aurais bien voulu y être...

live video :

header

20 février 2006

CONCERT Tahiti 80

banniere_tahiti_80

Tahiti 80 au Grand Mix de Tourcoing

Le 9 novembre 2005

Un concert gratuit, heureusement…

Je suis un peu méchante mais bon… J’avais gagné les places grâce à la Fnac, car je suis adhérente…

Le groupe Tahiti 80 en lui-même n’est pas mauvais, mais bon ça ne correspond pas à mon style musical (et oui j’y suis allée sans connaître…). C’est de la pop avec plein de claviers…

Paraît-il que ce sont des stars au Japon…

Par contre le groupe qui a fait leur première partie, les Steeple Remove si mes souvenirs sont bons, étaient carrément amateurs avec des textes proches du degré zéro…

Bref, je mets tout de même quelques photos histoire de marquer l’évènement…

tahiti_2080_20au_20grand_20mix_2007

Il y avait des groupies, s, si je vous assure… dont une asiat’ avec un numérique et un zoom prodigieux… C’était drôle…

tahiti_2080_20au_20grand_20mix_2010

L’ensemble du concert fut assez statique en dehors du chanteur qui s’est installé ¼ d’heure derrière un clavier…

20 février 2006

CINEMA Deux soeurs

affiche_2_soeurs Deux sœurs

film coréen de Kim Jee-Woon

Synopsis

Su-Mi et Su-Yeon, deux soeurs, rentrent chez elles. Leur belle-mère les accueille mais Su-Mi l'évite volontairement et Su-Yeon semble en avoir peur. Un jour, le frère de la marâtre et sa femme leur rendent visite.


Pendant le dîner, elle aperçoit un fantôme et des événements étranges se produisent. Le fantôme d'une petite fille hante en effet la maison. Les oiseaux meurent.


Persuadée que leur mort est due aux agissements de Su-Yeon, la belle-mère l'enferme dans un placard. Le conflit entre la marâtre et les deux jeunes soeurs ne fait que commencer...

les_2_soeurs

Les deux sœurs inséparables… La forte et la faible…

Commentaires

Encore un thriller asiatique… Je suis dans une période terreur d’Asie…

Il faut dire que c’est très bien fait. Les orientaux ont une façon de filmer l’épouvante beaucoup plus sèche et crue que les américains. Résultat : c’est beaucoup plus authentique et beaucoup plus terrifiant !

Et puis l’exotisme et le dépaysement sont les bienvenus.

Ce qui est remarquable aussi, c’est la subtilité des personnages et du dénouement de l’intrigue. C’est très trouble. Qui est vraiment pervers, qui est fou, qui a raison…

Les films orientaux ne donnent jamais de réponse concrète, laissant le spectateur occidental dubitatif… Faut nous excuser, on n’a pas l’habitude !

A voir absolument !

la_belle_tyrannique

La belle-mère tyrannique… oui mais jusqu’à quel point…

20 février 2006

CINEMA Va, vis et deviens

affiche_va_vis_et_deviens   Va, vis et deviens

de Radu Mihaileanu

Synopsis

En 1984, des milliers d'Africains de 26 pays frappés par la famine se retrouvent dans des camps au Soudan. A l'initiative d'Israël et des Etats-Unis, une vaste action est menée pour emmener des milliers de Juifs éthiopiens vers Israël.


Une mère chrétienne pousse son fils de neuf ans à se déclarer juif pour le sauver de la famine et de la mort. L'enfant arrive en Terre Sainte. Déclaré orphelin, il est adopté par une famille française sépharade vivant à Tel-Aviv. Il grandit avec la peur que l'on découvre son double-secret et mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la culture occidentale, la judaïté mais également le racisme et la guerre dans les territoires occupés.

sclomo_et_sa_maman

Se séparer de l’enfant aimé pour le sauver, tel est le don de cette mère déchirée…

Commentaires

Un très beau film didactique et historique. Pas chiant du tout ! Au contraire, passionnant jusqu’au bout.

C’est un film très émouvant qui montre la réalité humaine sous toutes ses facettes, l’accueil et la générosité mais aussi le racisme et la violence.

On retrouve Yaël Abécassis, très belle actrice Israëlienne qui a joué dans Papa, le film de Bartélémy que je n’avais pas spécialement aimé, mais dont l’apparition de l’actrice m’avait marquée.

yael_ab_cassis_et_salomon

Rebaptisé Salomon, le jeune soudanais est l’objet d’un rejet de ses pairs…

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20 février 2006

LIVRE Le goût des femmes laides

le_gout_des_femmes_laides

C’est avant tout par curiosité que j’ai ouvert le livre en furetant hasardeusement entre les rayons de mon fournisseur officiel de romans… S’agissait-il d’un roman purement misogyne ? Ou bien plutôt --- c’était davantage mon idée --- une bonne partie de fous rires et d’ironie ? C’est ainsi que je lus le premier chapitre, médusée par le style et la cruauté de l’auteur.

C’est que le sujet s’y prête, certes. Un jeune garçon relate en quelles circonstances il prit conscience de son extrême laideur, celle qui isole tant affectivement, que socialement... Et ce n’est pas que le fait de l’enfance --- car on a tôt fait de dire que les enfants sont cruels --- mais peut-être ne le seraient-ils pas si le monde tournait autrement que sur les apparences… Non, ce poids et cette différence, il les portera toute sa vie durant. Pour une large part, c’est aux échos de soi-même que ce livre renvoie.

C’est avec épanchement, honnêteté et même orgueil que le héros se ferme à l’amour… L’amour qu’il n’a jamais senti dans l’œil de sa mère ou de celui de jeunes demoiselles en fleurs… L’amour n’étant pas pour les gens laids, mais réservé à une certaine élite de la beauté ----- ce qui n’est peut-être pas une théorie toute à fait fausse quand on y réfléchit bien ---- c’est donc avec lucidité et intéressement que le protagoniste se tournent vers les femmes laides, de son « genre », pour mener une vie sexuellement acceptable à défaut d’être sentimentale.

Au final, c’est un roman beaucoup plus riche et profond que ce que j’ai pu croire aux premiers abords. Une vaste réflexion sur notre système de valeurs et la solitude qu’il génère…

A lire !

richard_millet Richard Millet est un écrivain très prolifique et ce dans tous les genres : romans, nouvelles, essais. On retiendra son recueil de nouvelles Sept passions singulières et son essai Harcèlement littéraire, dans lequel il expose son état des lieux de la littérature contemporaine.

20 février 2006

LIVRE Doggy Bag

doggy_bag_1

Le projet est intéressant… Ecrire un seul et même roman à suite ou plus exactement en trois saisons… comme les sitcoms TV. Il faut dire que le style pourrait être aisément transposable pour la télévision.

C’est l’histoire d’une belle quarantenaire, Edith, toujours femme fatale, qui revient dans la vie désormais tranquille de deux de ses anciens amants David et Marc… Deus amants qui ne sont autres que des frères et qui se sont littéralement déchirés pour elle il y a 20 ans… Ajoutez à cela une mère moitié folle, moitié rusée comme un renard… Des amis tous plus ou moins barjots ou du moins obsédés par le sexe…

En résumé, on se représente mentalement très bien chacun des personnages – presque des stéréotypes -, ce qu’il faut de provocation, de ruses et de sentiments… Des rebondissements et des drames familiaux…

Ce n’est sans doute pas le chef-d’œuvre de Philippe Djian, mais le roman est prenant et l’envie de lire les suivants est là.

philippe_djian  Philippe Djian aura publié pas moins de trois romans en 2005, Impuretés, Frictions chez Folio poche (qui a l’air pas mal du tout) et Doggy bag saison I… Djian est surtout connu pour ses romans Zone Erogène publié en 1984 et 37,2° le matin en 1986 dont est issu le film de Jean-Jacques Beneix avec Béatrice Dalle.

20 février 2006

LIVRE La ferme des animaux

la_ferme_des_animaux

J’avais envie de lire un autre roman de Georges Orwell depuis longtemps. Quand j’avais lu 1984, je m’étais pris une bonne baffe dans la gueule tant ce qu’il écrit est d’une vérité criante et sans concession. Une espèce de visionnaire socio-politique.

Avec cet autre roman, beaucoup plus court et plus simple dans le style et le contenu, il rempile sur son thème de prédilection, l’esclavage de masse ou comment une révolution n’est jamais que le remplacement d’une classe dirigeante par une autre.

Bel exercice de style. Imaginez une ferme où les animaux, dotés de pensée et de langage, prennent le pouvoir. Les cochons prennent les rênes et l’organisation se fait progressivement… On y retrouve tout le savoir-faire de l’auteur et sa conscience aigue de la manipulation des plus faibles… les moutons et la volaille parfaitement stupides  --- admirez l’image --- s’abreuvent de chansons fraternelles et de commandements sévères… Quant aux touts-puissants, ce ne sont autres que des cochons…

A lire pour l’histoire presque éducative et sa morale.

Ecrivain britannique né aux Indes. Mendiant à Paris et à Londres, ses plus grandes œuvres resteront La ferme des animaux (1945) et 1984 (publié en 1948) qui connaîtront un succès retentissant de son vivant.

orwell

20 février 2006

CONCERT Dionysos à l'Aéronef

arri_re_plan

Dionysos

19 octobre 2005

à l’Aéronef de Lille

Mon premier concert de Dionysos ! Et bien je n’allais pas être déçue !

C’est un groupe pas comme les autres vraiment… qui peut en déconcerter certains. C’est qu’ils ne composent pas comme tout le monde. Un vrai rock énergique qui puise ses ressources dans une certaine culture anglo-saxonne plus encline à la mixité des sons et des origines. C’est aussi leurs textes le plus souvent à prendre au second degré ou en tous les cas au travers d’images parfois absurdes. Bref, ils ne font rien comme tout le monde et c’est tant mieux !!!

Passons sur la première partie. Je ne me souviens même pas du nom du groupe… Ils étaient trois sur scène avec une nana aux claviers qui chantait… Pour être parfaitement honnête, le coté bonbon sucré va bien cinq minutes, mais ensuite je me suis passablement ennuyée, car musicalement c’était assez répétitif et neurasthénique. Bref.

C’est enfin au tour des Dionysos qui en cinq minutes prennent le pouvoir et retournent la fosse ! Après un chauffement de salle en règle, ça se calme un peu. Mathias le chanteur est un sacré énergumène ! Il saute et virevolte dans tous les sens !

Entre les chansons, il s’adresse aux gens pour leur demander si tout va bien et avec une certaine ironie demande si on est pas trop fatigué… et nous laisse quelques secondes pour récupérer !

Scéniquement, ils sont tous les cinq bien dans le coup, pas un qui flanche pendant près de deux heures de concert il me semble !

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Dans la forêt musicale des Dionysos…

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… il y a Mathias, le tonitruant chanteur du groupe…

Bien évidemment, ils présentaient les chansons de leur nouvel album, déjà bien reprises avec le public et en particulier Tes lacets sont des fées (Lille était pourtant une de leur première date), mais aussi leurs cartons Song for Jedi et Old child pendant laquelle j’étais carrément en transe…

Malheureusement, l’Aéronef était suffocant ce soir là (j’y ai fait d’autres concerts après celui là et ça allait beaucoup mieux…), je me suis sentie mal peu après leur retour sur scène pour le rappel… J’ai donc raté les dernières chansons… Je suis allée m’installer sur les marches pour écouter tout de même (oui car j’étais avant cela placée juste devant…).

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… il y a Babet’, la fée du violon et des chœurs…

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… et encore Mathias… parce que forcément à faire tant de gymnastique, le sieur accapare l’attention des photographes…

… mais il y a aussi Guillaume, Miky Biky et Rico… peu présents sur les photos, mais pourtant très actifs sur scène !

Ce que je retiens de leur concert ?

Une énergie débordante !

Une féerie musicale et visuelle ! Ils ont disposé sur la scène un arbre lumineux !

Des passages plus calmes avec des beaux moments de violon.

Sans oublier l’humour et la guitare miniature du trublion de chanteur…

Sur ! J’irai les revoir un jour !

20 février 2006

CONCERT Electrelane au Grand Mix

Electrelane

Au Grand Mix – Tourcoing

--- 6 octobre 2005 ---

batterie_lapin

Je fais toujours mes reviews de concert trois mois après… Toujours avec un peu de nostalgie donc…

J’avais découvert le groupe quelques mois auparavant au festival de Belfort, à moitié endormie mais grisée tout de même d’entendre quelque chose d’inconnu et de franchement emballant à 3 heures du mat’!

C’est dans une atmosphère beaucoup plus intime et feutrée que j’ai assisté au concert des Electrelane dans la petite salle du Grand Mix. Un public varié, jeunes et moins jeunes, branché ou pas, était réuni ce soir là.

La première partie était assurée par un groupe anglais The Clientele. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais ça manquait singulièrement de relief. Triste impression d’écouter toujours la même chanson… L’ensemble était assez sombre, voire soporifique vers la fin. Désolée…

matos2

Les cinq demoiselles se sont fait attendre… A tel point que j’ai scruté le gars qui bidouillait les guitares une à une et qui recommençait et recommençait ne voyant pas les musiciennes arriver… Puis finalement en quelques secondes, elles entrent en scène sobrement et regagnent leur place et leur instrument.

Le charme opère tout de suite. Après deux ou trois morceaux d’entrée destinés à chauffer la salle, une atmosphère se crée, ni pesante, ni convenue, mais un bon délire, je dirais même une transe pour Emma, la guitariste que j’avais juste en face de moi… Elle jouait et actionnait ses pédales les yeux fermés, concentrée sur les sons qu’elle produisait… Vers la fin du concert, elle s’est même accoudée à l’ampli pour gratter les cordes et saturer les sons…

montage_mia_clarke

Mia Clarke, la guitariste surdouée et passionnée…

A ce sujet, j’ai une anecdote rigolote… J’ai le chic pour attirer les petits malins dans les concerts moi. Un gars d’une vingtaine d’années, parisien, avait fait le voyage pour les voir ou plus exactement les revoir à Tourcoing… --- Elles s’étaient produites la veille à l’Elysée Montmartre --- J’ai rencontré un groupi --- au masculin je suis pas sure que ça existe mais tant pis --- en véritable adoration devant Mia Clarke et qui m’a conté son amour dévorant pendant le concert… C’était comique !

A noter une chanson Gone under sea, que j’ai eu la surprise de découvrir en français… Il faut dire qu’avec l’accent de la chanteuse, on ne s’en rend compte tout de suite… Et je n’ai pas tous les albums du groupe… A noter aussi un beau passage au saxo de la guitariste-claviériste-saxophoniste et chanteuse Verity Susman.

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Verity Susman derrière ses claviers…ou encore au saxo’…

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Le groupe au complet…

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Emma Gaze à la batterie… Et Rose Murray à la basse…

Une marque de fabrique : des chansons qui montent progressivement en puissance et en intensité !

En conclusion, un bon petit concert bien intime et bien charmant. Et de la musique plein les zoreilles sur le chemin du retour ! yessss !

Pour écouter quelques morceaux :

http://www.toopure.com/electrelane/discography.html

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